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et nous pendant ce temps-là
14 avril 2008

Cocktail méga explosif !

Message sanitaire à destination de toutes personnes ayant participé de près ou de loin au week-end en Touraine :

A cette heure où chacun commence à être sensibilisé à ne plus jeter, il est bon d’avoir quelques exceptions en tête. C’est parfois mieux pour la sécurité de tout un chacun. En l’occurrence de la mienne pour le cas présent. Ca se passe en deux actes : amoureux des plaisirs fruités, s’abstenir !

Acte 1 – découverte de l’obus

En pleine séance de non ménage, Radi s’aperçoit qu’une planche de notre étagère est complètement de travers. Puteaux aurait elle une activité sismique insoupçonnée ? ! Radi se penche (oui, parfaitement les mauvaises langues !) et découvre un truc de guedin et de ouf ! Elle la sort de l’étagère avec quelques difficultés tellement elle devenue grosse, énorme. C’est elle qui a pris tellement de volume qu’elle a soulevé la plaque.  On l’avait rangée sans difficulté et voilà kon n’arrive plus à la sortir. La quoi ? Mais la bouteille évidemment ! Bouteille de quoi ? De punch assurément ! du week-end de Tourraine. Celui dont Céline m’assurait mordicus que nous pouvions conserver plusieurs années. Elle avait juste oublié de me préciser qu’il fallait comme les plantes la dépoter tous les mois tellement elle prenait du volume. Y’a de la vie là dedans ! Nous avions donc hérité d’une bouteille complément gonflée par les réactions chimiques inside. Radi essaie de l’ouvrir en vain puis traite le problème « à l’autruche » : elle pose la bouteille dans la baignoire, au cas où la bouteille atteindrait son proche maximum de dilatation, tire le rideau et … avec le sang froid d’un tireur d’élite, l’oublie et passe une bonne nuit de sommeil, sans même prendre la peine de m’en parler

Acte 2 – A corps et à cri

7h réveil, debout, en caleçon, direction à tâtons la douche et là sympa la rencontre : une bouteille de punch gonflée à outrance dans le bac, comme un cadavre oublié, sans les odeurs par chance, jamais vu une bouteille de 1,5 l qui peut désormais en contenir 4 litres tellement elle a grossit : . Le précieux liquide est à moitié de la bouteille qui menace sérieusement de me péter à la gueule. J’imagine tous les gaz malicieux de fermentation qui cogitent à l’instant T. Prenant mon courage à deux mains, je saisis le monstre, bien décidé à la libérer de cette insoutenable pression. Eeeeeeeeeeeh ! ….culé ! veut pas s’ouvrir cte conne. Et là, je me dis que Céline et Laurence ont loupé « Bienvenu chez les Ch’tis » et c’est bien pour ça que je ne pense pas faire un tour du monde du vivant de Danny Boon. Et d’un zest musculaire, puisé au plus profond de mon être intérieur, en cette année olympique, je me contracte comme un tétard et ressens fébrilement un mouvement du côté du bouchon, qui en a vraiment gros sur la patate, bien loin d’imaginer de vivre une telle horreur en entrant 6 mois auparavant dans la grande Coca Cola family. Alors là, je vous demande un maximum d’attention car ça va aller très vite : à peine un petit glissement de bouchon, à peine un petit bruit d’air, à peine un léger gazouillis, que les bulles deviennent un million se pressant vers la sortie, que le premier zest bullé trouve la porte, en appelant d’autres, malgré mon petit pouce qui tente d’adoucir et de contrôler l’hémorragie. La suite est assez douloureuse à raconter : un zest devient torrent emportant ce propre bouchon (kon a jamais retrouvé) et m’explose à la gueule, transformant cette grosse bouteille de merde en formidable fusée atomique qui part voyager à travers la pièce like an étoile filante, prenant soin de marquer généreusement son passage de punch, n’épargnant ni sol, ni plafond : coup de bol, je n’ai pas encore mis mes lunettes.

7h02 je suis toujours en caleçon, entièrement recouvert de punch avarié et je me dis qu’à notre époque, les mutations s’accélèrent chaque jour de plus en plus fort. Je traverse la pièce pour recup cette putain de bouteille et commence déjà à me prendre de grosses gouttes s’écoulant du plafond. Désastre et décadence ! Quel con ce Sarko, alors !

7h45 toujours en caleçon, un peu collant, je termine le nettoyage de mes 30 secondes de délires alcooliques et bucoliques (et pendant ce temps, certaines se baladent autour de la planète, … respirons, relativisons … ) et me rassure en me disant que Radi avait essayer de l’ouvrir dans la cuisine

Conclusion : ne croyez plus ce que Céline vous assure sur la tête de sa mère. C’est d’ailleurs pour ça que celle ci est si petite malgré les différentes repousses ! je propose que pour la peine on l’expédie en Afrique jusqu’à mi mai : elle l’aura bien mérité !

PunchMan 

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